Tout le monde est concerné par cette évidence.Les collectivités, pour qui l’enlèvement est facturé au poids par des sociétés mandatées.
Le citoyen, qui paye à la collectivité une taxe ou une redevance sur le ramassage de ses poubelles.Le coût moyen de gestion des déchets des ménages (après retranchement des aides et subventions) s’élève pour la collectivité entre 150 et 200 €/tonne, dont environ 50 % est dédié au transport. Ce coût est en constante augmentation.Au fur et à mesure que la facture du traitement des déchets grimpe (elle a doublé depuis 1992), de plus en plus de techniciens, mais aussi d'élus, prônent une responsabilisation du citoyen-consommateur, au besoin en facturant le ramassage en fonction du volume collecté.
Les ménages sont taxés en fonction de la valeur locative du logement, et non du tonnage comme les industriels.Le tri et le recyclage ont peu à peu amélioré la gestion quotidienne des ordures ménagères, sans pour autant régler le problème de l’augmentation du volume de déchets produit par chaque individu.En effet, chaque français en produit plus de 370 kg par an, contre 345 kg il y a dix ans et 220 kg dans les années 60. Ce poids augmente actuellement de près d'1% par an.Les déchets que nous produisons constituent un problème environnemental et de santé publique qui nous concerne tous.
La majorité de ces matières (70 %) est détruite dans des fours d’incinérateurs ou entreposée dans des centres d’enfouissement générant de graves pollutions tout en contribuant activement au réchauffement climatique ainsi qu’à la dilapidation de nos ressources.La réduction de la production de déchets est un enjeu considérable, tant du point de vue environnemental qu'économique. La loi « Grenelle 1 » fixe comme objectif de réduire la production d'ordures ménagères et assimilées de 7 % par habitant d’ici fin 2014. Cette ambition passe notamment par des mesures incitatives auprès des producteurs et des consommateurs. La loi « Grenelle 1 » prévoit également la diminution du recours à l'enfouissement et à l'incinération.La loi de programme à la mise en œuvre du Grenelle Environnement dans son article 46 stipule que : la redevance d’enlèvement des ordures ménagères (REOM) et la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) devront intégrer une part variable incitative devant prendre en compte la nature et le poids et /ou le volume et /ou le nombre d’enlèvements des déchets.Les collectivités doivent s’organiser pour établir un programme de prévention et de valorisation des déchets mais aussi proposer aux citoyens des solutions alternatives pour gérer et réduire leurs déchets, dont les bio-déchets qui représentent près d’un tiers de la poubelle.
C’est sur ce dernier point que le lombricomposteur ECO-WORMS offre une réelle solution de valorisation des fermentescibles et aussi de sensibilisation induisant un changement de comportement par la prise de conscience des enjeux environnementaux et économiques.